Bon, le salar est une grande étendue de
sel de 140 km de long et de large à peu près. Pendant la saison des pluies, il est recouvert de 10 cm d'eau et
forme le plus grand miroir n'ayant jamais existé. Il y est très facile
de s'y perdre dès que l'on ne peut plus voir les montagnes qui le bordent
( points de repère ) ou que l'on confond ciel et terre.
Bien sur, nous on l'a fait en camping-car. Vous imaginiez quoi? hein on n'est pas fou à moitié, nous!!!!!
Le salar sinon c'est immense, à perte de vue une étendue d'une blancheur immaculée.
Nous sommes arrivés en fin d'après midi sur le salar et nous nous sommes donc posés assez rapidement au milieu de
cette étendue, pour la nuit. Et là, puisqu'il n'y a pas de route signalisée nous avons
cru mourir en entendant passer un camion ou un bus à 2m de nous. Et oui
dans le noir on ne nous voit pas toujours.
Heureusement nous nous sommes réveillés le matin en entier.
Sur le salar il y a des " îles", en fait
ce sont des sortes de morceaux de terre géantes qui sorte du sel. Mais
eux ne sont pas blanc.
Donc il y a une île très touristique et
d'autres pas. Nous qui n'aimons pas la foule nous sommes allés sur une
première non touristique qui s'appelle " isla de pescador" ( île du
pêcheur). Sur celle là, on a fait une super cabane avec du bois de cactus
déjà mort qu'on a ramassé par terre.
Puis nous avons voulu aller sur une île nommée pia-pia. Papa à qui ont avait dit de ne pas s'approcher des îles trop
près, pensait que 500 m suffisait. Mais non. A 3 km de l'île Pia-Pia le
sel changeait de forme et de consistance. On allait très vite alors papa
a commencé à tourner doucement pour ne pas plus s'enfoncer mais trop
tard… Splatch.
Nous voilà les deux roues de derrière qui ont percé la fine couche de sel et qui se sont retrouvés enfoncé dans la boue spongieuse. Bien sûr, le soir commençait à tomber, il faisait froid, alors après quelques essais infructueux pour le sortir de là on a fini par dormir dans un camping-car en pente.
Le lendemain matin papa est parti pour l'île touristique pour aller chercher du secours. Cette île se situant à 30 km de là où nous nous trouvions il n'allait pas être de retour avant le milieu de l'après-midi. Vers 1h maman voit plusieurs 4x4 au loin et part, elle aussi en vélo.
Voilà papa qui revient avec un camion orange. Trois hommes en sortent puis papa. Les trois ouvriers ont travaillé toute la journée à soulever les roues une par une en mettant du sel que nous cassions par plaque.
Nous voilà les deux roues de derrière qui ont percé la fine couche de sel et qui se sont retrouvés enfoncé dans la boue spongieuse. Bien sûr, le soir commençait à tomber, il faisait froid, alors après quelques essais infructueux pour le sortir de là on a fini par dormir dans un camping-car en pente.
Le lendemain matin papa est parti pour l'île touristique pour aller chercher du secours. Cette île se situant à 30 km de là où nous nous trouvions il n'allait pas être de retour avant le milieu de l'après-midi. Vers 1h maman voit plusieurs 4x4 au loin et part, elle aussi en vélo.
Voilà papa qui revient avec un camion orange. Trois hommes en sortent puis papa. Les trois ouvriers ont travaillé toute la journée à soulever les roues une par une en mettant du sel que nous cassions par plaque.
Le soir enfin nous avons réussi à repartir, le seul problème est que pour ne pas faire trop de poids nous avions vidé la soute.
Ah! oui, J'oubliais, on a tous conduit à
60 km/ heure+ fait du vélo accroché au camping-car + rouler avec nous
trois (les enfants) sur le toit à 80 km/ heure.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire